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Mon année à l'étranger
4 mai 2007

Chapitre 13: La dispute!

C'était un vendredi soir, j'avais invité Lisa à la maison pour une soirée DVD. Elle devait venir vers les 19h30 mais m'appela pour me dire qu'elle avait manqué le bus et qu'elle arriverait seulement plus tard en soirée. Pas de problèmes, j'étais là, je ne bougeais pas. J'en profitai pour dire à une copine de France de m'appeller et nous avions parlé un long moment mais nous fûmes interrompues. Kelly vient soudain me voir me disant que sa mère voulait avoir une conversation avec moi. Qu'avais-je fait? Pourquoi cette demande soudaine de me voir? Je raccrochai, et je montai aussitôt. Les parents étaient tous deux assis à la table de la cuisine et m'attendaient. Les petits étaient enfin couchés, et je m'assis à mon tour. Ils voulaient faire un point sur ce mois passé. Il m'avait fait la remarque selon laquelle je leur avais refusés trois babysitting ce mois ci, et que ce n'était pas acceptable, car ils ont dû payer quelqu'un d'autre. En effet, je n'obtenais aucune compensation, le logement oui c'était tout! Donc si je résume ils pouvaient me demander de m'occuper de leurs enfants tous les soirs sans me payer et me disaient qu'ils étaient perdant. Tout ça pour peut-être vingt livres qu'ils avaient du donner au jeune babysitteur. Je leur dis que j'avais râté seulement deux babysitting car le premier s'était celui de mon arrivée et ils s'étaient directement adréssés à un autre jeune, car c'était un premier soir. Puis la seconde fois, son mari m'avait avertie une minute avant que je parte travailler au pub, et cette dernière fois j'avais refusé tout simplement car j'estimais que trois fois en une semaine c'était déjà pas mal. Ils en concluaient qu'ils étaient perdant en me gardant. Alors je leur ai demandé quelle était la différence entre une fille au paire et moi. Ils me dirent très rapidement qu'il en existait une énorme. La fille au pair devait s'occuper des enfants le matin, les emmener à l'école, ce que je faisais pour l'instant, puis faire quelque tâches ménagères, et faire du babysitting de temps en temps. Hormis le ménage, je faisais le même travail qu'une fille au pair et ni ils me payaient, ni ils me nourrissaient, donc de quoi se plaignaient-ils? Je leur fis part de mon mécontentement concernant le chat, le bruit et cette porte qui restait toujours ouverte! En voyant que j'argumentais, que j'expliquais mes raisons, lesquelles étaient toutes censées, la conversation pris un tournant dont je ne comprenais même plus le sens. Katie commença à me faire des remarques stupides. Elle souligna le fait que j'avais ommis de faire ma vaisselle un dimanche matin et que j'étais partie toute la journée alors qu'elle devait recevoir quelqu'un pour voir les lapins en bas. Elle avait alors eu honte et avait dû elle même laver mes assiettes. Comme si chez elles c'était nikel... Cétait loin de l'être. Au sol, on pouvait voir incruster de la saleté qu'il était désormais impossible d'enlever, seul le karcher aurait été efficace! Donc pourquoi me faisait-elle cette remarque? Surtout à ce moment là de la conversation? Pourquoi ne me l'avait-elle pas mentionner le jour même? À cette provocation, je répondai que c'était ma cuisine et que je faisais ma vaisselle lorsque j'en avais envie! Puis elle continua en disant qu'un soir où j'avais fait un gâteau avec les enfants, j'avais laissé quelques miettes parterre et qu'elle avait dû tout nettoyer. Pourquoi sortir toutes ces remarques incencées maintenant? Je ne comptais pas me laisser faire. Je lui dis que je devrais alors me plaindre moi aussi sur beaucoup de choses. En effet, lorsque j'étais partie le weekend dernier, je retrouvai ma table pleine de colle et j'avais dû tout nettoyer, de plus ils utilisaient mon four à micro-onde tous les jours, le laissait sale. Plein de chocolat dégoulinait et à chaque fois je devais passer derrière l'éponge à la main! Des exemples comme ça j'en avais en réserve, mais j'avais préféré me comporter de façon plus intelligente et mettre fin à cette conversation qui commençait à perdre de tout son sens, si sens il y avait lieu. Je me levai, claquai la porte, et descendai dans ma chambre en pleurs. Je voulais partir d'ici, tout quitter, mais ce boulot, me plaisant, était la seule chose qui me retenait. Je me jettai sur mon lit, en sanglot et me demandai pourquoi tout cela m'arraivait. Cinq minutes plustard, quelque tapait à la porte. C'était Katie, j'hésitai à la faire entrer, puis j'étais curieuse de savoir ce qu'elle voulait rajouter à tout ça. Je la fis rentrer et elle me rejoigna sur mon lit. Tout d'abord elle s'excusa, en m'avouant que sa réaction avait été stupide, et qu'elle regrettait tous les propos qu'elle avait tenue. Elle me dit qu'elle avait appelée sa mère une heure avant et qu'elle lui avait dit que tout se passer bien avec moi, que les enfants m'apprécier, masi que le seul problème c'était au niveau du babysitting. Sa mère lui avait dit de ne rien dire, que si j'étais efficace de me laisser plus de flexibilité sur le choix de mes heures de babysitting. Mais celle-ci n'avait pas voulu l'écouter et se rendu compte qu'elle avait eu tord. Elle me serra dans ces bras, le fameux « hug » anglais, et me présenta ses excuses. Je ne suis pas de nature rancunnière, je pardonnai alors aussitôt. Elle me demanda ce que je pensais que l'on pouvait améliorer à la maison, et lui répondit simplement la communication. En effet, tout ceci était dû à un manque de communication absolue! Puis je lui fis remarquer que je ne me sentais pas à l'écart de la famille. Il y avait la famille d'un côté et puis moi. Elle me donna tout à fait raison, et me proposa d'avoir des repas ensemble de temps en temps, et qu'à mon tour, je leur cuisine français par la suite. Cela paraissait me satisfaire. M'avait-elle manipuler? Allait-elle tenir ses promesses? Je verrais tout ça par la suite. Je sècha mes larmes, masquai mon visage tout rouge avec du maquillage et Lisa m'appela. Elle était à l'arrêt de bus et m'attendait. Je sortis et j'allais l'accueillir. Pas le temps d'arrivée, que je lui faisais part de la dispute qui avait eu lieu. J'étais bien prête à oublier tout ça, je me mis à cuisiner, et nous nous avions mangé devant un DVD dont nous avions pas vu la fin. Fatiguées nous nous étions couchées. 7H30 précise, nous fûmes réveillées par les bruits qui surgissaient de plus haut. Je me levai, montai et fermai la porte. Avaient-ils déjà oublié la conversation tenue la veille? Nous étions restées couchées mais les bruits devenant assez pénibles nous nous levèrent. Nous nous étions habillées et j'étais décidée de faire visiter à Lisa le petit village pittoresque dans lequel je vivais. Nous étions entrain de marcher, je lui montrer le pub dans lequel je travaillais, puis le collège. Je paraissais connaître beaucoup de monde. Tous les petits me reconnaissaient, me disaient bonjour, cette ambiance de village familial me convenait. Soudain, nous avions entendu un couple de français parler. Tiens des français à Linton? Je pensais pourtant être la seule. Ça faisait plaisir de les rencontrer, et nous avions commencé à discuter. Ils venaient d'arriver sur la région et cherchaient une maison à louer et me demandaient quel village choisir. C'était un jeune couple, la trentaine, avec deux petites filles. Ils habitaient le Sud de la France eux aussi, Nice. Je leur décrivis Linton, donnai tous les aventages afin de me retrouver entourer de français. Ils venaient s'installer en Angleterre pour des raisons professionnelles et s'installeraient début Janvier 2007. C'était sympa d'être tombée sur eux! Peut-être que je les reverrais... on échangea nos numéros et on se quitta. Avec Lisa nous continuâmes notre ballade comme l'on avait commencée. Par la suite, nous avions pris le bus et passé une agréable journée sur Cambridge.

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